TRANSLATION IN FRENCH

Christiane Gerson cgerson at ROCLER.QC.CA
Sun Nov 18 20:52:58 EST 2001


Dear everyone,
This is my introduction to Candrama. As you will notice, my English needs
improvement. Please be kind to me.

My question will need somme French skill since I need to put into my words,
and in Fench, a concept that came through reading "Theatre Audiences"
(Susan Bennett, 1990).

The context is the Reader Response theory and a psychoanalytical approach
according to Norman N. Holland (The Dynamics of Literary Response, 1968).

What Holland means by " a central core of fantasy"?

Is this "central core" could have de same meaning as this :  " le noyau
central du réel de l'oeuvre de fiction" (cf. Helene Marchand 1993)?

Here are fiew cotations where Holland uses the word "fantasy" or "fantast" :
1-"Fantasy, however, genrally provides anxiety as well as pleasure" (1968:182)
2- a defense to permit the partial gratification of fantast" (1968:183)
3- "a mastery of the fantasy content" (1968:185)

Two members of QUEATRE came to my rescue. This last e-mail resumes well my
reflexion to get an insight of the term "fantasy" (in Fench) :

"Chers collègues de  quéâtre  merci pour votre généreuse contribution et
votre support à ma réflexion pour cerner le sens de "fantasy".

Costas, j'apprécie votre gentil rappel du retour à la définition
étymologique, une sorte de retour aux sources.

Le terme fantasy est utilisé en psychologie pour désigner une série
d'images mentales AGRÉABLES (je souligne) qui répondent à un besoin non
satisfait par l'existence, la réalité. Le terme désigne aussi l'activité de
créer de telles images. Le terme renvoie bien sûr à fantôme, hallucination
et  illusion. Ce qui rappelle les options auxquelles sont confrontés les
lecteurs ou metteurs en scène de Hamlet (je me permets de reprendre
l'exemple de Serge).

Pour le moment, j'arrive à saisir l'idée de Holland  comme ceci :
 À la lecture d'une oeuvre textuelle ou scénique, nous créons des images
mentales qui répondent agréablement à un besoin, conscient ou non. Ces
images mentales appartiendraient à ce que Moles (1972) nomme le champ de
liberté interprétative, c'est-à-dire à la dimension subjective de la
réception. Ce processus de création d'images nous permettrait de pénétrer
le noyau central du réel de l'¦uvre de fiction (à ce sujet voir l'ouvrage
de Marchand : "Fiction, semblance  et crédibilité", 1993).

J'essaie toujours de comprendre ce que veux dire Holland par "central core
of fantasy". L'¦uvre comprendrait un noyau central constitué d'éléments
réels, selon le contexte de la fiction, qui feraient naître chez le
lecteur, ou spectateur, des images mentales.  Ces images mentales ne sont
pas gratuites; elles ont leurs racines dans la part d'ombre de chaque
individu.

Costas, le retour au terme grec "fantassia" est intéressant parce qu'il
fait voyager de l'Espagne à l'Allemagne en passant par l'Afrique du Nord.
"Phantasie" est le terme allemand retrouvé dans les écrits de Freud.
Aujourd'hui, on utilise le terme fantasme en psychanalyse pour désigner un
produit de l'imagination  ou pour distinguer une perception qui n'est pas
celle du réel ou une production de l'imaginaire pour échapper à la réalité.

Sous cet éclairage,  nos images mentales pourraient faire écho à des
fantasmes, plus ou moins avoués, dont la fonction seraient d'échapper aux
aspects difficiles de la réalité. Nous éprouverions une gratification
quelconque grâce à la correspondance, ou ressemblance, des images mentales,
suscitées par l'oeuvre, avec notre fantasme. "

Cordially,



!!!!!!!!!!!
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Christiane Gerson
PhD, études et pratiques des arts (rédaction)
Universite du Quebec a Montreal

cgerson at rocler.qc.ca
20 rue Recollet
Salaberrry-de-Valleyfield
Quebec, Canada, J6S 2H5
Telephone : 450. 371. 1700



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