<HTML><HEAD>
<META http-equiv=Content-Type content="text/html; charset=utf-8">
<META content="MSHTML 6.00.2900.3314" name=GENERATOR></HEAD>
<BODY style="MARGIN: 4px 4px 1px">A message from Patrick Leroux....<BR><BR>>>> "Patrick Leroux" <A href="mailto:pleroux@vif.com> 2008-05-17 15:28 >>">pleroux@vif.com> 2008-05-17 15:28 >></A><BR><BR>Colloque international 2008 de la Société québécoise d’études théâtrales<BR>Le théâtre de répertoire : lieu de mémoire, lieu de création<BR>Organisé par Jeanne Bovet (Université de Montréal) et Yves Jubinville<BR>(Université du Québec à Montréal)<BR>Avec la collaboration de Louis Patrick Leroux (Université Concordia) et<BR>Brigitte Prost (Université de Rennes 2)<BR>Les 29, 30 et 31 mai 2008<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440 rue Sanguinet, salle DE-3240<BR>Montréal, QC, CANADA<BR>Renseignements: melisande.demers.caron@umontreal.ca/ (514) 343-7369<BR><BR><BR>Qu’est-ce que le répertoire de théâtre ? Sa définition apparaît aussi<BR>diverse que ses pratiques : au-delà des « classiques », il peut désigner<BR>l’ensemble des pièces d’une même époque (le répertoire romantique),<BR>l’ensemble des pièces jouées par un même théâtre ou une même compagnie (le<BR>répertoire de la Comédie-Française), l’ensemble des pièces d’un même auteur<BR>(le répertoire de Michel Tremblay), des rôles d’un même comédien (le<BR>répertoire d’Huguette Oligny), des productions d’un même metteur en scène<BR>(le répertoire de Brigitte Haentjens). De cette pluralité d’acceptions se<BR>dégagent néanmoins deux principes : le répertoire témoigne de la cohérence<BR>d’un parcours et de la mémoire d’une pratique. À cet égard, il participe<BR>étroitement de la « survie » du théâtre, en ce qu’il lui permet<BR>d’approfondir « les définitions de son exercice et de son identité » (Biet<BR>et Triau). Ainsi, après la Seconde Guerre mondiale, le Théâtre national<BR>populaire de Jean Vilar cherche à éduquer le public de masse par le<BR>répertoire, tandis que son pendant britannique, le mouvement régional des<BR>Repertory Theatres, se développe en opposition à la commercialisation du<BR>théâtre. Véritable patrimoine du texte et de la scène, le répertoire<BR>constitue ainsi un puissant révélateur des fonctions culturelles assignées<BR>au théâtre. C’est à ce titre que la critique européenne des années<BR>1950-1970, puis américaine des années 1980-1990, se sont penchées sur la<BR>question, notamment sur la définition du canon et du rapport entre œuvres<BR>majeures et œuvres mineures.<BR><BR>En ce XXIe siècle « postdramatique », caractérisé par la perte des repères<BR>et l’éclatement des pratiques, on pourrait croire révolues les fonctions<BR>sociales et artistiques du répertoire. Or, celui-ci s’avère plus que jamais<BR>au cœur de l’activité théâtrale. Sa pratique s’est enrichie d’approches<BR>nouvelles, en apparence difficilement conciliables, allant de la<BR>redécouverte des codes d’interprétation du passé aux projections dans le<BR>futur grâce aux ressources des nouvelles technologies. Le rapport dynamique<BR>que la reprise des pièces du répertoire continue d’assurer entre passé et<BR>présent, mémoire et création, apparaît donc particulièrement fécond dans la<BR>pratique théâtrale actuelle. Mais la recherche savante n’aborde plus cette<BR>dynamique que de biais, comme si la question des valeurs esthétiques et<BR>culturelles du répertoire était réglée, et importait désormais moins que<BR>l’analyse dramaturgique et scénique des œuvres. Ainsi, lorsque les études<BR>théâtrales se penchent, par exemple, sur les réappropriations du répertoire<BR>shakespearien (revisité par Mnouchkine, Brook, Lepage), celui-ci est plutôt<BR>considéré comme un prétexte à l’affirmation des singularités créatrices que<BR>comme un enjeu de la création théâtrale. Les enjeux esthétiques et culturels<BR>du répertoire demeurent pourtant présents en creux (notamment dans le<BR>problème, toujours prégnant, de la définition et du classement). Ils<BR>méritent d’autant plus d’être réévalués à la lumière des pratiques actuelles<BR>du répertoire et des nouvelles perspectives épistémologiques qu’elles<BR>ouvrent aux chercheurs.<BR><BR>Le colloque 2008 de la Société québécoise d’études théâtrales cherche donc à<BR>renouveler l’approche critique du répertoire en s’émancipant des postures<BR>canoniques et des présupposés heuristiques qu’elles tendent à perpétuer.<BR>Reprenant au compte du répertoire la notion de lieu de mémoire développée<BR>par Pierre Nora, il pose la double dimension du répertoire, comme instrument<BR>de conservation (un patrimoine) et pratique d’interprétation (la création<BR>théâtrale), au fondement même de sa problématique. Ouvert aux praticiens et<BR>aux théoriciens, le colloque s’intéresse aussi bien au répertoire ancien que<BR>contemporain, national (notamment québécois, canadien, anglais, américain,<BR>français) qu’international. Soucieux de décloisonner les perspectives au<BR>profit d’une approche transhistorique et interdisciplinaire, sa portée<BR>déborde volontairement les traditionnelles limites (nationales, historiques,<BR>disciplinaires) de la critique, voire de la pratique, pour mieux mettre en<BR>évidence les traits distinctifs de l’objet répertoire. Cherchant à établir<BR>des ponts entre les différents champs de la critique théâtrale, ainsi<BR>qu’entre la critique et la pratique théâtrale actuelle, il vise plus<BR>précisément à explorer et à confronter les divers enjeux liés au répertoire<BR>à partir de trois grands axes : sa définition, sa place dans la mémoire<BR>collective, sa place dans la création théâtrale. La tenue de cet événement a<BR>été rendue possible grâce à la généreuse contribution du Conseil de<BR>recherches en sciences humaines du Canada, du Centre de recherche<BR>interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises, de la<BR>Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, de l’École<BR>supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et de la Société<BR>québécoise d’études théâtrales.<BR><BR>Programme du colloque<BR><BR>29 mai<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440, rue Sanguinet, salle DE-3240<BR><BR>9h00 : Accueil des participants<BR><BR>9h15 : Allocutions de bienvenue<BR><BR>9h30 : Grande conférence<BR>Marie-Madeleine MERVANT-ROUX (ARIAS/ CNRS, Paris)<BR>« De la place des spectateurs dans les mouvements de répertoire »<BR>Présidente de séance : Marie-Christine Lesage (UQÀM)<BR><BR>10h15 : Pause<BR><BR>10h30 : Le répertoire dans tous ses états<BR>Présidente de séance : Josette Féral (UQÀM)<BR>- Florence DUPONT (Paris VII)<BR>« Peut-on parler d’un répertoire tragique en Grèce au IVe siècle avant J.-C.<BR>? »<BR>- Erin HURLEY (Université McGill)<BR>« The Cirque du Soleil’s Physical Repertoire »<BR>- David SCHWAEGER (Paris III-Université de Montréal)<BR>« Molière “auteur de répertoire” : texte et intertextes »<BR>- Frédéric MAURIN (UQÀM)<BR>« L’impermanence est-elle soluble dans le répertoire ? »<BR><BR>12h15 : Dîner<BR><BR>14h00 : Usages et discours du répertoire<BR>Présidente de séance : Chantal Hébert (Université Laval)<BR>- Cécile FALCON (Rennes II/ Haute-Bretagne)<BR>« Le répertoire en tournée : un enjeu artistique et idéologique, l’exemple<BR>des grandes tournées théâtrales françaises en U.R.S.S. (1954-1969) »<BR>- Marion DENIZOT (Rennes II/ Haute-Bretagne)<BR>« Théâtre(s) populaire(s) : quel(s) rapport(s) au répertoire ? »<BR>- Jean-Marc LARRUE (Collège de Valleyfield)<BR>« Les amateurs et la question de l’art »<BR><BR>15h30 : Pause<BR><BR>15h45 : Monter/ jouer les classiques<BR>Table ronde de praticiens québécois et européens<BR>Présidente de séance : Véronique Borboën (UQÀM)<BR><BR><BR>30 mai<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440, rue Sanguinet, salle DE-3240<BR><BR>9h00 : Explorer le répertoire, réinventer le théâtre<BR>Présidente de séance : Joyce Boro (Université de Montréal)<BR>- Brigitte PROST (Rennes II/ Haute-Bretagne)<BR>« Le répertoire comme lieu d’expérimentation »<BR>- Katia ARFARA (CEHTA/ EHESS, Paris)<BR>« Hamlet ou l’effet de réel : le Wooster Group face au répertoire classique<BR>»<BR>- Florent SIAUD (ENS Lyon-Université de Montréal)<BR>« Denis Marleau met en scène Othello : une œuvre de répertoire dans le<BR>“contre-répertoire” d’Ubu »<BR><BR>10h30 : Pause<BR><BR>10h45 : Dans la mémoire des œuvres<BR>Présidente de séance : Brigitte Prost (Rennes II/ Haute-Bretagne)<BR>- Hélène BEAUCHAMP (UQÀM)<BR>« Faut-il oublier la création pour accéder au répertoire ? »<BR>- Françoise DUBOR (Université de Poitiers)<BR>« Le théâtre de Claudel : création vivante d’un répertoire »<BR>- Shelley ORR (San Diego State University)<BR>« Memories that Distort and Create : Marguerite Duras and the Repertoire »<BR>- Hélène JACQUES (Université Laval)<BR>« De l’exposition à l’écoute : le rapport au texte dans le théâtre de Denis<BR>Marleau »<BR><BR>12h30 : Dîner<BR><BR>14h00 : Grande conférence<BR>Lucie ROBERT (UQÀM)<BR>« Édition et répertoire national au Québec »<BR>Président de séance : Robert Dion (CRILCQ/ UQÀM)<BR><BR>14h45 : Pause<BR><BR>15h00 : Mythes et réalités du répertoire : le cas du Québec<BR>Présidente de séance : Irène Roy (Université Laval)<BR>- Gilbert DAVID (Université de Montréal)<BR>« Chassé-croisé autour du Canon québécois : une dramaturgie nationale à<BR>l’épreuve des palmarès »<BR>- Sylvain SCHRYBURT (Université d’Ottawa)<BR>« Le répertoire comme stratégie d’achèvement : le cas du Théâtre du Nouveau<BR>Monde (1967-1968) »<BR>- Hervé GUAY (UQÀM)<BR>« La mémoire de la tradition spectaculaire dans le théâtre québécois »<BR>- Yves JUBINVILLE (UQÀM)<BR>« Les Belles-Sœurs au présent : propos divers sur un lieu de mémoire »<BR><BR>17h00 : Cocktail/ Lancement de L’Annuaire théâtral<BR><BR><BR>31 mai<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440, rue Sanguinet, salle DE-3240<BR><BR>9h00 : Grande conférence<BR>Alan FILEWOD (University of Guelph)<BR>« National Simulation : the Repertoire and Canadian Theatre »<BR>Président de séance : Louis Patrick Leroux (Université Concordia)<BR><BR>9h45 : Pause<BR><BR>10h00 : Le répertoire dans la mémoire nationale<BR>Présidente de séance : Leanore Lieblein (Université McGill)<BR>- Cécile VANDERPELEN-DIAGRE (Fonds national de la recherche scientifique,<BR>Belgique)<BR>« Cosmopolitisme et nationalisme : le répertoire des théâtres bruxellois à<BR>la fin du XIXe siècle »<BR>- Stéphanie BERARD (Ryerson University)<BR>« Caribéanisation du répertoire européen : Shakespeare revisité par les<BR>dramaturges caribéens »<BR>- Dominique TRAORE (Université d’Abidjan)<BR>« Poétique de la mémoire fragmentée, fondement d’un répertoire des<BR>dramaturgies contemporaines d’Afrique noire francophone »<BR>- Jane BALDWIN (Boston Conservatory)<BR>« To Innovate or not to Innovate, That is the Question »<BR><BR>11h45 : Pause<BR><BR>12h00 : L’écran et la bougie : le théâtre à la lueur du répertoire ancien<BR>Présidente de séance : Jeanne Bovet (Université de Montréal)<BR>- Rick KEMP (Indiana University of Pennsylvania)<BR>« Hamlet a-mazed »<BR>- Julia GROS DE GASQUET (Paris III)<BR>« Le “répertoire classique” français à la lueur de la bougie : une<BR>archéologie ou un art au présent ? »<BR><BR>13h00 : Fin du colloque<BR><BR>15h00 : Assemblée générale de la SQET<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440, rue Sanguinet, salle DE-3240<BR><BR>16h45 : Cocktail/ Hommage de la SQET à madame Huguette Oligny, comédienne,<BR>avec la collaboration de l’auteur Michel Tremblay<BR>Pavillon de Design de l’UQÀM, 1440, rue Sanguinet, salle DE-3240<BR><BR><BR><BR></BODY></HTML>