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d'artistes</A></TD></TR>
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<TBODY>
<TR>
<TD class=SubTitle vAlign=top align=left>Veut-on vraiment des
arts en ce pays? </TD></TR>
<TR>
<TD vAlign=top align=left>Par Martin Faucher, président du CQT
</TD></TR>
<TR>
<TD> </TD></TR>
<TR>
<TD class=BodyContent>
<P> </P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Ce
31 mars, les programmes de subventions <I>Routes
commerciales</I> de Patrimoine canadien et <I>PromArt </I>du
ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(MAECI) arrivent à échéance. Le gouvernement actuel a pris la
décision, pour le moins controversée, de ne pas les
renouveler, invoquant tantôt les coûts d’opération trop élevés
des projets financés, tantôt les valeurs soi-disant négatives
qu’ils véhiculaient et qui portaient atteinte à l’image du
Canada.<SPAN style="mso-spacerun: yes">
</SPAN>L’abolition de ces deux programmes ne doit pas être vue
comme un cas isolé, voire la conséquence malheureuse d’un
contexte économique tumultueux, mais s’inscrivant plutôt dans
un mouvement de réforme de soutien à la culture beaucoup plus
large et insidieux qui compte les artistes professionnels
parmi ses principales victimes. À travers une manipulation du
discours politique qui engendre des confusions de pensée et
d’idée chez les citoyens québécois et canadiens, le
gouvernement conservateur, par une profonde ignorance ou
mépris de l’acte artistique, de sa pratique et de sa dimension
sociale, détourne volontairement son sens pour le fondre dans
une notion de divertissement populaire et de tourisme de
masse. Derrière la logique des impératifs financiers se
profile une idéologie politique conservatrice qui traduit une
vision bornée de la vie artistique et culturelle canadienne.
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/><o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p> </o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><B
style="mso-bidi-font-weight: normal"><I
style="mso-bidi-font-style: normal"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Des
politiques éclairées de soutien aux
arts<o:p></o:p></SPAN></I></B></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">En
2001, Ottawa lance l’initiative <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Un avenir en art</I>,
considéré alors, et depuis, comme « <I>le plus important
engagement du gouvernement pour le développement des arts et
de la culture au Canada depuis 50 ans.</I> » Fort d’une
enveloppe budgétaire de 560 millions $ sur 3 ans qui est
ensuite reconduite sur une base annuelle à hauteur de 173
millions, jusqu’en 2010, différents programmes sont mis sur
pied « <I>pour viser l’excellence dans tous les aspects
du processus créatif, encourager la diversité du contenu
canadien et favoriser l’accès aux arts et au
patrimoine.</I> »<SPAN style="mso-spacerun: yes">
</SPAN>Diversité, accessibilité et viabilité sont alors les
mots d’ordre qui guident le financement fédéral pour le milieu
de la pratique artistique professionnelle. Qui plus est,
les arts et la culture représentent, aux yeux du gouvernement,
<I>« l’un de nos plus puissants outils de développement
économique et social</I> », comme on peut le lire dans
les rapports sur le rendement de Patrimoine canadien de
l’époque. Parmi les principaux programmes, <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Présentations des arts
Canada</I>, <I style="mso-bidi-font-style: normal">Espaces
culturels Canada</I>, <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Consolidation des arts du
patrimoine canadiens</I> ainsi que <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Routes commerciales</I>
établissent les assises d’un appui gouvernemental sans
équivoque aux artistes et témoignent d’une reconnaissance
manifeste à leur profession. Ottawa attribue également des
ressources financières et humaines à la diffusion des œuvres
d’ici sur la scène internationale. Par exemple, le MAECI
renouvelle le programme <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Promotion des arts</I>, en
place depuis le milieu des années 80, en garantissant un
financement quadriennal de l’ordre de 22,4 millions $. En
outre, les ambassades et consulats affectent une partie de
leur corps diplomatique à la prospection de nouvelles
opportunités artistiques. La diplomatie canadienne comporte un
volet public qui compte parmi ses rangs plusieurs membres de
la communauté artistique canadienne dont les talents créatifs
sont mis à contribution pour consolider l’excellente
réputation dont bénéficie le Canada dans le
monde.<o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><I
style="mso-bidi-font-style: normal"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p> </o:p></SPAN></I></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><B
style="mso-bidi-font-weight: normal"><I
style="mso-bidi-font-style: normal"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Les
arts sous haute surveillance<o:p></o:p></SPAN></I></B></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">L’élection
des conservateurs en 2006 marque le début d’une vaste
inquisition de la pratique artistique professionnelle
dont le financement avait été revitalisé par <I
style="mso-bidi-font-style: normal">Un avenir en art</I> au
tournant du millénaire. Patrimoine canadien et les Affaires
étrangères amorcent alors un processus de rationalisation des
programmes existants comme corollaire à la nouvelle définition
des arts et de la culture qui est maintenant préconisée au
Conseil des ministres. Moins de trois ans après l’arrivée au
pouvoir du parti de Stephen Harper, le constat est tout
simplement déroutant. Pas moins de 16 programmes de soutien
aux arts et à la culture ont été abolis, totalisant plus de 60
millions $.<SPAN style="mso-spacerun: yes"> </SPAN>Si
l’envergure de ces compressions budgétaires représente une
somme considérable pour le milieu artistique, elle demeure
néanmoins dérisoire pour les coffres de l’État. Afin de se
défaire en catimini de programmes qu’il jugeait contraires à
sa vision étroite de la culture, le gouvernement a alors usé
de toutes les techniques envisageables de rhétorique politique
et de manipulation comptable. <o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p> </o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Une
lecture attentive des principaux documents de Patrimoine
canadien publiés depuis 2006 permet de mettre en évidence la
refonte architecturale des programmes fédéraux qui
opérationnalise ce glissement vers la culture de masse et du
divertissement. Dans le rapport sur les plans et priorités
2007-2008, par exemple, l’art est défini comme une
« <I>occasion de participer à la vie culturelle et
communautaire de la nation.</I> » Appréhendé par le
gouvernement précédent comme un outil de développement social,
économique et diplomatique de première importance, l’art se
trouve maintenant réduit à sa forme événementielle et à sa
nature éphémère. Cette vision simpliste attribuée à l’acte
artistique représente un premier glissement de sens
inquiétant. L’édition 2008-2009 de ce rapport vient porter le
coup de grâce aux arts en évinçant ni plus ni moins ce secteur
des priorités de Patrimoine canadien. La pratique artistique
se métamorphose de façon radicale pour devenir une simple
activité devant servir à <I>« promouvoir le Canada par le
biais de l’engagement communautaire et des événements
majeurs. »</I><SPAN style="mso-spacerun: yes">
</SPAN>Cette nouvelle formulation nous indique clairement
qu’un vent de réforme souffle en tempête sur le secteur des
arts pour que soient marginalisées au possible les voix
dérangeantes qu’énoncent les artistes par le biais de leurs
œuvres.<o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p> </o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><B
style="mso-bidi-font-weight: normal"><I
style="mso-bidi-font-style: normal"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Une
idéologie rétrograde<o:p></o:p></SPAN></I></B></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Les
répercussions de cette dérive gouvernementale sont
significatives à plusieurs égards pour le milieu artistique
professionnel. D’abord, </SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">la
pratique doit maintenant répondre aux impératifs de la
rentabilité économique, du rendement optimal et d’un taux de
fréquentation le plus élevé possible. Quoi de plus absurde que
d’évaluer la valeur d’une performance théâtrale en fonction de
sa profitabilité. Ce même gouvernement n’a pourtant jamais
exigé de l’intervention militaire en Afghanistan ou encore de
la délégation olympique canadienne qu’elles atteignent un
seuil de rentabilité quelconque. Si telle est la nouvelle
philosophie mercantile à Patrimoine canadien, alors peut-être
le ministère gagnerait-il, dans un souci de transparence, à
renommer ses programmes de soutien financier en programmes de
prêts hypothécaires. La logique qui prévaut aujourd’hui
entrave l’expression artistique des créateurs canadiens, en
plus de compromettre dangereusement le potentiel de ceux et
celles qui prendront la relève. <o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><o:p> </o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">Outre
cette vision péjorative de l’art, les nouvelles balises du
financement exercent une seconde conséquence gravissime qui
menace la nature même de l’acte artistique. Sont dorénavant
priorisés les événements culturels à grand déploiement qui
s’inscrivent soit dans le divertissement à grande échelle, le
tourisme culturel, la commémoration historique ou le
développement des communautés par le biais des arts et du
patrimoine. Bien que ces quatre catégories d’événements
contribuent à l’enrichissement du paysage culturel et
économique canadien, elles ne sauraient refléter adéquatement
les réalités de la pratique artistique professionnelle. Dès
lors, l’art est vidé de sa véritable essence et peine à
s’exprimer dans un espace fort encombré.<o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><SPAN
style="mso-spacerun: yes"> </SPAN><o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">Placer
les différents segments de la culture sur un pied d’égalité,
voire en opposition pour l’obtention d’un même soutien
financier de l’État, n’équivaut-il pas à reléguer les artistes
professionnels à l’arrière-plan du paysage culturel?
</SPAN><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">La
nouvelle architecture des programmes fédéraux se transforme
ainsi en une arme à double tranchant. D’un côté, elle
décuple</SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">
le bassin de récipiendaires potentiels, de l’autre, elle
restreint les arts à des activités qui ont bien peu à voir
avec celles que valorisent ses nombreux praticiens
talentueux.<o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p> </o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><B
style="mso-bidi-font-weight: normal"><I
style="mso-bidi-font-style: normal"><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">Un
avenir précaire en art</SPAN></I></B><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p></o:p></SPAN></P>
<P class=MsoNormal
style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">Si
ces coupes ne sont pas motivées par un projet de réforme de la
culture qui consiste à diluer la pratique artistique
professionnelle dans la mer du divertissement populaire,
alors</SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">
</SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 12.0pt">les
politiques du gouvernement conservateur relèvent tout
simplement de l’ineptie. La lecture des documents de
Patrimoine canadien et du MAECI ne laisse cependant trop peu
de doutes quant à la nature réelle de ses ambitions et à
l’élaboration minutieuse de ses politiques. La fin appréhendée
de l’initiative <I style="mso-bidi-font-style: normal">Un
avenir en art</I> en 2010, ou son renouvellement partiel,
s’inscrirait donc dans la lignée de ce qui a été administré
comme traitement palliatif au milieu des arts professionnels
depuis maintenant trois ans</SPAN><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR">.
D’une pratique artistique diversifiée et libre d’impératifs
financier ou idéologique contraignants, on se dirige lentement
vers une culture du divertissement, homogène, consensuelle et
incorporée dans une embarrassante logique de rentabilité. Quel
avenir réserve-t-on aux arts au Canada ? À court terme,
c’est un paysage édulcoré qui se dessine à l’horizon. En guise
de consolation, malgré l’acharnement d’hommes politiques
dogmatiques, </SPAN><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: 'Lucida Grande'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-size: 12.0pt">les
vagues de la création artistique continueront de déferler tout
de même sur une terre parfois infertile à ses propres
richesses, où la figure du pouvoir politique n’a qu’un visage
de sable.</SPAN><SPAN lang=FR
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-family: Verdana; mso-ansi-language: FR"><o:p></o:p></SPAN></P>
<P><STRONG><FONT face=Arial>Ce texte d'opinion signé par
Martin Faucher, président du Conseil québécois du théâtre a
été publié dans la </FONT><A
href="http://www.ledevoir.com/2009/03/31/242813.html"
target=_blank><FONT face=Arial color=#000000>section IDÉES de
l'édition du 31 mars du journal Le
Devoir</FONT></A></STRONG></P></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE></FONT></STRONG></DIV><STRONG><FONT
face=Arial color=#0000ff>
<DIV><BR>______________________________________________________<BR>"In my work,
there are only my expectations and I can't let anybody in, even though I am
writing for you, hoping that you come in and help me with this book. That's the
only way I can do it. It's the liberation for me, it's the freest place I know.
You know, the freedom of the mind." Toni Morrison.
<BR>______________________________________________________<BR>"Our devices for
mincing human flesh are part of an international machinery. The whole society is
militarized, the state of exception is made permanent, and the repressive
apparatus is endowed with hegemony by the turn of a screw in the centers of the
imperial system." Eduardo
Galeano<BR>______________________________________________________</DIV>
<DIV> </DIV>
<DIV>Denis Salter<BR>McGill<BR>853 Sherbrooke St. West<BR>Montreal, QC<BR>H3A
2T6</DIV>
<DIV> </DIV>
<DIV> </DIV>
<DIV> </DIV>
<DIV></FONT></STRONG> </DIV></BODY></HTML>