<html><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; -webkit-line-break: after-white-space; ">Bonjour,<div>Permettez-moi de répondre en français, question de précision de ma part.</div><div>Je trouve qu'on v a dans tous les sens. Les animaux sur scène peuvent avoir diverses fonctions ou n'en pas avoir du tout. Je verrais la typologie suivante (et j'ai l'impression que c'est la dernière seulement qui vous intéresse):</div><div><br></div><div>- Il y a les accidents anecdotiques, celui de l'animal égaré sur scène ou dans la salle.</div><div>- Il y a l'animal utilisé dans le décor, comme ces poules en cage dans la mise en scène de <font class="Apple-style-span" size="5"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 18px;"><i>Georges Dandin</i></span></font> et <font class="Apple-style-span" size="5"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 18px;"><i>Le Médecin malgré lui</i></span></font>, au T.N.M. Ils contribuaient, par leur caquètement, à créer une atmosphère champêtre d'une ferme de Nouvelle-France,</div><div>- Il y a l'animal accessoire, de façon parfois inhumaine, comme ce coq et ces colombes qu'on égorgé sur scène dans un sociodrame imprévu pendant une pièce de Françoise Loranger. C'étaitla guerre du Vietnam, le jour de la fête du Têt, alors que les hostilités étaient suspendues pour un jour sur le front. Les performers furent poursuivisen justice, et par Loranger, et par la S.P.C.A.</div><div>- Il y a lManimal savant, chien dauphin, otarie, puce, qu'on fait performer comme une marionnette, le dresseur agissant comme montreur. Je pense à Marine Land. Donegani & Delvecchio dommaient des spectacles de chiens savant à Montréal à la fin du 18e s.</div><div>- Il y a enfin la véritable interrelation homme/animal, comme avec les chevaux, dans Cavalia. où avec un dauphin, dans le film <font class="Apple-style-span" size="5"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 18px;"><i>Grand bleu</i></span></font>, si je me souviens bien. La relation homme/cheval en scène est vieille comme la culture des Romanichels, ou gitans/tziganes. John Durang a donné des spectacles équestres, avec performances homme/animal, à Montréal et à Québec, à la fin du 18e s. lui aussi. J'espère que Cavalia s'est produite à Toronto. Un collègue scénographe me dit que la mise en scène de chevaux est très difficile.</div><div>This the way I would see it,</div><div>Sincerely,</div><div>André G. Bourassa, professeur émérite</div><div>École supérieure du théâtre</div><div>UQÀM</div><div>- <br><div><div><br></div><br class="Apple-interchange-newline"></div><br></div></body></html>