CFP for CATR seminar - "Affect/Theatre/Canada"

Erin Hurley, Prof. erin.hurley at MCGILL.CA
Fri Dec 30 11:01:35 EST 2011


Call for Participants - “Affect/Theatre/Canada: Once more with feeling” workshop

To what might we attribute theatre studies’ renewed focus on one of the art’s most basic functions -- that is, to make people feel something, to offer them vicarious experience? A preliminary list of relevant factors might include aesthetic shifts in Western performance since about the 1980s (post-dramatic theatre; theatre of images; interartistic work) and the influence of intercultural work and global forms -- especially non-western and indigenous forms -- on contemporary performance practice. Additional provocations to “thinking feeling” could be found in the concerns with the place of theatre and its “utility” in a neoliberal world system; and the emergence of “nonrepresentational theory” in the Humanities. What might a critical focus on affect tell us about theatre practice and theatre studies in Canada, both present and past?  Does “Canadian Theatre” have a particular set of affects or a certain level of affective force associated with it, for instance? And how do we discern the more generative approaches to this study among the already circulating research methods drawn from philosophy, psychology, neuroscience, literary theory, and anthropology, among others?

In this working group, we will explore how and where is the affective turn affecting theatre studies in Canada. We will engage this question both theoretically, via a common set of readings, and concretely through participants’ written analyses of specific performance events, modes, repertoires, epochs, etc. Each participant will produce a short (10 page) paper, which will be exchanged with and critiqued by fellow working group members.

Participants might consider the following questions:
-      Does affect studies provide us with a set of critical tools that help us better engage with emergent theatre and performance forms in Canada?

-      By what various means does Canadian theatre and performance produce, manage, and transmit feeling, emotion, and affect?

-      Would taking feeling seriously alter what/who is studied in Canadian theatre studies? Would TYA, amateur, or commercial theatre play a greater role, for instance?

-      Might we consider Canada’s geopolitical borders (with the US, etc) or identity frontiers (First Nations, Atlantic Canadian, Montrealer, Winnipeg Jew, transgender, etc.) as affectively invested domains? What performances congregate around such affective investments?

-      What character types, theatrical forms, or performance venues carry the burden of affective labour -- that is, of being more or differently emotional than what is considered the norm?

-      What is (or was) the role of theatre and performance in the affective economy of Canada / Quebec / First Nations ?

-      How might a production’s affective draw inform what becomes a Canadian “classic”? what remains in the repertoire?

Please e-mail 500-word proposals by January 15, 2012 and a short bio to the session convener:
Erin Hurley, McGill University, erin.hurley at mcgill.ca <mailto:erin.hurley at mcgill.ca>

Appel aux participants – Atelier « Affect / Théâtre / Canada - encore une fois avec de l’émotion »
Comment s’explique le regain d’intérêt en études théâtrales pour l’affect, autrement dit pour la  capacité qu’a le théâtre d’émouvoir le spectateur, qui est la fonction première du théâtre ? Cette nouvelle orientation pourrait s’expliquer par des déplacements esthétiques apparus dans les arts de la scène occidentaux depuis les années 80 (voir le théâtre post-dramatique, le théâtre des images, l’inter-artistique), et par l’apport des styles et des genres mondiaux – notamment ceux de l’Orient et des indigènes, à la performance contemporaine. Ce retour de l’affect dans le discours critique semble aussi propulsé par l’inquiétude croissante que suscitent d’un côté le rôle et l’utilité du théâtre (et plus largement le rôle de l’art) dans un système monde néolibéral, et d’un autre côté par l’émergence des théories de la non-représentation (nonrepresentational theory) dans les sciences humaines. Que nous révèlerait un examen critique de l’affect sur l’art du théâtre et les études théâtrales au Canada d’hier et d’aujourd’hui? Un groupe d’affects, ou un certain niveau de force affective sont-ils liés au « théâtre canadien » ? Comment cerner une approche (des approches) qui soient le plus aptes à déboucher sur une réponse instructive ? Et enfin, quelle méthodologie adopter parmi celles, nombreuses, qui circulent dans les études sur l’affect (affect studies), et qui empruntent à la philosophie, la psychologie, les neurosciences, la théorie littéraire ou l’anthropologie ?

Dans ce groupe de travail, nous explorerons ces questions en nous demandant si ce retour de l’affect est susceptible de transformer les études théâtrales au Canada, et, le cas échéant, nous tenterons de découvrir où et comment ce retour pourrait se manifester. Dans un premier temps nous ferons une lecture commune de quelques articles en « études affectives » puis nous examinerons les analyses écrites par les participants et qui font écho à des spectacles, modes, répertoires, époques, etc. Chaque participant écrira un texte de 10 pages qui sera par la suite échangé avec les autres participants conformément aux séminaires.

Les participants pourraient envisager les questions suivantes:
-       Des études portant sur l’affect nous fournissent-elles un ensemble d’outils critiques qui nous aideraient à mieux aborder les formes du théâtre émergent et celles de la performance ?

-       Par quels moyens le théâtre et la performance au Canada peuvent-ils produire, gérer et transmettre le sentiment, l’émotion et l’affect?

-       Si l’on prenait au sérieux l’émotion et le sentiment, est-ce que l’on privilégierait des formes théâtrales peu étudiées jusqu’ici, comme par exemple le théâtre amateur, le théâtre jeune public, le théâtre de boulevard ?

-       Est-il envisageable que les frontières géopolitiques du Canada (avec les É.-U., etc.) ou identitaires (Premières Nations, Canada atlantique, Montréalais, Juif de Winnipeg, transsexuel, etc.) soient des domaines investis affectivement? Quels types de performance retrouve-t-on dans de tels investissements affectifs?

-       Quels types de personnages, de formes théâtrales ou de salles de spectacles portent le poids du travail affectif ? En d’autres termes, en quoi le fait d’être plus émotionnels ou de l’être différemment que ce que l’on considère comme la norme peut-il constituer une zone plus investie affectivement ?

-       Quel rôle jouent (ou ont joué) le théâtre et la performance dans l’économie affective du Canada / du Québec/ des Premières Nations ?

-       En quoi la charge affective d’une production permet-elle de prédire ce qui deviendra un “classique” canadien ? Ce qui restera au répertoire ?

Veuillez envoyer vos propositions d’un maximum de 500 mots, accompagnées d’une courte biographie à Erin Hurley, McGill University, le 15 janvier 2012:
par courriel: erin.hurley at mcgill.ca <mailto:erin.hurley at mcgill.ca>



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