Establishing Our Boundaries reviewed in cahiers de theatre jeu
Anton Wagner
awagner at YORKU.CA
Tue May 23 20:08:07 EDT 2000
The following review essay by Michel Vais on Establishing Our Boundaries has just been published in cahiers de theatre jeu 94, 1999.4 pp. 136-141 and is posted here with the kind permission of the author and cahiers de theatre jeu.
In his concluding paragraph, Michel Vais expresses the hope that a similar project to analyze the body of Quebec theatre criticism will be undertaken by Quebec scholars and that, in the meantime, Establishing Our Boundaries be translated into French.
Michel Vais
La critique passee au crible
Establishing Our Boundaries. English-Canadian Theatre Criticism
Ouvrage collectif dirige par Anton Wagner, University of Toronto Press, Toronto, 1999, 416 p.
Dix-sept collaborateurs, essentiellement des universitaires, ont ecrit dix-huit essais (Wagner s'en est reserve deux, plus l'introduction), portant sur vingt et un critiques du Canada anglais qui ont ouvre - surtout dans des journaux - de 1829 a 1998 et de Vancouver a Halifax. Parmi les critiques ainsi passes au crible, certains noms nous sont plus familiers que d'autres. C'est le cas notamment de Herbert Whittaker, l'actuel doyen du metier au Canada (et dont la carriere debuta a Montreal), de Ray Conlogue, journaliste au Globe and Mail de Toronto depuis 1978, mais qui fut le correspondant culturel de ce journal au Quebec de 1991 a 1998, enfin de Marianne Ackerman, qui mit fin, apres quatre ans, a une remarquable carriere de critique a The Gazette de Montreal en 1987, pour se mettre a l'ecriture dramatique et fonder le Theatre 1774 avec Clare Shapiro (1).
En plus de l'introduction d'une cinquantaine de pages eclairant bien l'intention de depart et la mettant en contexte, l'ouvrage comporte quatre parties, qui sont autant d'etapes chronologiques: les critiques-editeurs (directeurs de leur propre journal), les critiques chroniqueurs, le nationalisme culturel (le chapitre le plus substantiel, avec neuf articles), enfin la periode post-nationaliste. Quant au titre general de l'ouvrage, il fait reference aux frontieres geographiques, ideologiques, politiques ou autres, qui circonscrivent autant l'exercice de la critique que celui du theatre au Canada anglais. Il en resulte une veritable histoire culturelle de cette "impossible nation" decriee par Ray Conlogue a la fin de son sejour au Quebec (2). Plus precisement, Anton Wagner nous rappelle que l'expression "etablir nos frontieres" fut d'abord appliquee a la peinture. Elle vient d'un article d'un porte-parole du celebre Groupe des Sept, Arthur Lismer, qui, en 1925, voulut souligner l'originalite d'un art canadien en osmose avec son environnement, a une epoque de forte influence americaine.
Essentiellement, tout en tracant le parcours professionnel d'une vingtaine de critiques, on etudie comment, depuis deux siecles, alors que la colonie britannique se transformait en dominion, puis en etat independant, le public canadien anglais a reagi a l'avenement d'un theatre national. Telles que vehiculees par des critiques qui en disent long sur eux-memes, ces reactions se sont revelees diverses, contradictoires, parfois etonnantes, mais generalement passionnees et passionnantes.
L'oeuvre d'une vie
Ce qui surprend d'abord, vu du Quebec, c'est la longevite de plusieurs des critiques en cause. Ici, hormis Jean Beraud, qui exerca trente-quatre ans a La Presse, et le pere Georges-Henri d'Auteuil, qui ecrivit pendant vingt-deux ans dans la revue Relations, la profession semble plutot largement encombree de journalistes qui s'interessent au theatre de facon assez passagere. Reste a voir si une etude plus poussee n'infirmerait pas cette premiere impression (3).
Par contraste, au Canada anglais, des la fin du XIXe siecle, plusieurs exemples nous prouvent que la critique de theatre peut etre suffisamment prise au serieux pour constituer l'ouvre d'une vie. Ainsi, Edwin Rodie Parkhurst assura une chronique reguliere sur le theatre de son temps, chronique qui s'etendit sur quarante-huit ans, dans le Mail d'abord, de 1876 a 1898, puis dans le Globe, de 1898 a 1924. La carriere de son confrere Hector Willoughby Charlesworth, journaliste a la pige, dura cinquante-cinq ans, de 1890 a 1945, alors qu'il mourut a l'age de soixante-treize ans, quelques jours apres avoir publie sa derniere critique dans le Globe and Mail. (Il ne se sentait pas tres bien en ecrivant cet article, est rentre chez lui pour se coucher et... ne s'est jamais releve.)
Bernard Keeble Sandwell ecrivit au Montreal Herald de 1900 a 1914, puis au Saturday Night de 1932 a 1951, soit sur plus d'un demi-siecle (4) ; Herbert Whittaker a publie ses critiques regulierement a The Gazette pendant douze ans (1937-1949), puis dans le Globe and Mail pendant vingt-six autres annees (1949-1975) et, en cette annee 2000 ou il deviendra nonagenaire (le 20 septembre), il ecrit encore a l'occasion; la carriere d'Oscar Ryan a la Canadian Tribune dura trente-trois ans (1955-1988), enfin celle de Nathan Cohen prit fin apres vingt-cinq ans (1946-1971, essentiellement au Toronto Star et a la CBC), alors qu'il mourut subitement, age d'a peine quarante-sept ans.
Deuxieme constatation: la grande independance d'esprit et la liberte d'expression de la majorite de ces intellectuels (qui, a deux exceptions pres, Gina Mallet et Marianne Ackerman, etaient des hommes). Deja a l'epoque des "critiques-editeurs" du XIXe siecle, condamnes a la louange et trop dependants de la publicite et des billets de faveur pour oser dire du mal d'un spectacle, il s'est trouve un William Lyon Mackenzie, un Joseph Howe ou un Daniel Morrison pour vouloir "desabuser le public" et tenter de cultiver son gout. Cette volonte d'agir sur le public sera une constante par la suite. Medecin des foules ou educateur, le critique apparait comme un healer. Par exemple, il pousse les spectateurs d'un cafe-theatre a boire moins pour mieux apprecier la piece, a ecouter et a aiguiser leur sens de l'observation, a se liberer de la vulgarite. Certains critiques se disent investis d'un devoir de garde-barriere culturel. On parle meme alors d'une mentalite de garnison. Il est a noter que lorsque le critique n'etait pas lui-meme le directeur de son journal, son article etait generalement anonyme. Cette pratique - aussi courante en Angleterre - se poursuivit dans les petites villes jusque dans les annees 1940.
Ce role de garde-fou plutot paternaliste, on le retrouve chez un Herbert Whittaker qui, defendant les "valeurs de la civilisation", s'en prendra a l'indifference du public dont il estimera qu'il va parfois au theatre pour les mauvaises raisons.
L'intervention nationaliste
Mais pour en revenir a la chronologie, apres la phase du publicitaire ou du pedagogue, on voit le critique se transformer en mediateur et, plus tard, en juge. Clairement, deux options se dessinent. Le plus grand nombre de critiques plaide pour le nationalisme culturel, tandis qu'une minorite jugera plus important de s'ouvrir aux influences etrangeres. Dans le premier camp, de Joseph Howe (qui parcourt a cheval toute la Nouvelle-Ecosse) a Jamie Portman dans les annees 1970, en passant par Lawrence Mason, Nathan Cohen et Herbert Whittaker, on veut developper un sentiment d'appartenance a une communaute pour contrer l'invasion culturelle americaine. Aussi tard qu'en 1948, un critique se desole de ce que, sur 300 pieces qu'il a vues depuis deux ans et demi, seulement quatre etaient d'un auteur canadien.
La reaction s'organise de differentes facons. Ainsi, Mason devient un des fondateurs du Dominion Drama Festival (1932), qui apparait comme la premiere "forme de theatre national" du Canada. Whittaker (qui y siegera plus tard), de son cote, reve d'un grand theatre canadien, resultant de "la grandeur combinee des anglophones et des francophones". Il s'agit dans son esprit de reunir l'heritage des plus grands acteurs des traditions anglaise et francaise: Irving et Sarah Bernhardt. Cette idee d'un theatre uni et unifiant, il la poursuit notamment par un soutien a l'entreprise bilingue de l'Ecole nationale de theatre du Canada et par l'invitation faite, en 1956, a plusieurs comediens quebecois a venir au Festival de Stratford pour y jouer les rois de France dans les pieces de Shakespeare. A cet egard, l'influence de Whittaker, que l'on decrit a la fois comme un nationaliste fervent, un pionnier, un missionnaire et un croise, fut considerable. On explique parfois son action par un cote "correspondant de guerre". Car il trouvait inspiration et enthousiasme dans les victoires des boys au front, qui fortifiaient son nationalisme. Sandwell avant Whittaker, Marianne Ackerman apres lui, plaident aussi pour un rapprochement entre francophones et anglophones du Canada pour "jeter des ponts entre les deux solitudes".
Nathan Cohen, s'il ne le traversa pas a cheval, parcourut cependant tout le Canada pour le Toronto Star, ayant reussi a convaincre la direction de lui confier un budget de voyage adequat ("a handsome travel budget", selon ses mots). Ses nombreuses visites dans toutes les grandes villes canadiennes firent de lui le premier critique de theatre national de notre histoire.
D'autres, comme Don Rubin ou Ray Conlogue, se rangent aussi du cote des nationalistes. Et c'est le Festival de Stratford qui servira de revelateur. Rubin, au Toronto Star puis a la Canadian Theatre Review, est choque de constater que Stratford a toujours ete dirige, depuis sa fondation en 1953, par des artistes d'origine britannique (5). Il s'oppose donc a la nomination de Robin Phillips et, apres un temps d'hesitation quant a ses responsabilites comme critique, il reclame la demission de Phillips dans le tout premier numero de CTR. Selon ses mots, il se decrit alors comme un critique "activiste" et suggere que Stratford soit desormais subventionne par le ministere du Tourisme.
Il rejoint en cela Ray Conlogue pour qui Stratford, royaume du divertissement, n'est qu'un theatre d'ete grassement subventionne. Farouche defenseur d'un systeme public de subventions autorisant le "risque artistique", ce socialiste avoue, conscient de sa responsabilite sociale, se met plus d'une fois a dos tout le monde des affaires - pour qui le Globe and Mail est le journal de reference pancanadien. Par exemple, il demolit l'entreprise lucrative du Phantom of the Opera et il fustige le conseil d'administration de la Canadian Stage Company qui congedie son directeur artistique Guy Sprung. Mais il stigmatise aussi un Canada anglais culturellement colonise, ouvert seulement sur les Etats-Unis, incapable d'imaginer le monde d'une maniere originale et de "nommer" le pays comme le font les artistes du Quebec.
Dans l'autre camp, la figure emblematique anti-nationaliste est Gina Mallet, qui ecrivit dans le Toronto Star de 1976 a 1984. Celle que Alan Filewood presente comme une "iconoclaste autoproclamee", elle-meme anglaise de naissance mais passee par New York (elle travailla un temps au Time), Mallet s'oppose ferocement au nationalisme culturel qu'elle juge xenophobe. Selon elle, c'est simplement l'expression d'une "insecurite provinciale". Il faut dire que New York constitue a ses yeux "l'epicentre de la culture cosmopolite et Broadway, son expression la plus importante". Son diagnostic sur le theatre canadien, c'est qu'il est "handicape par les subventions". Aussi, a propos de Stratford, ne sera-t-on pas surpris de la voir defendre le Britannique John Dexter, un candidat a la direction artistique nomme par le Festival, mais a qui le gouvernement canadien refuse un permis de travail. Elle estime alors avec lui que "tout theatre est international".
L'action de ces critiques "intervenants", qui elargissent le champ d'exercice de la profession, me rappelle plusieurs discussions organisees depuis dix ans par l'Association internationale des critiques de theatre, en particulier celles du colloque sur les relations entre "critiques et decideurs culturels", qui a eu lieu a Taormina (Italie) en avril 1998 et qui a mis en presence de nombreux journalistes d'Europe et d'Amerique, ainsi que des directeurs de festivals et des responsables gouvernementaux (6). C'est donc une preoccupation qui ne connait pas de frontieres nationales.
Le metier
Au-dela, ou en deca, du role social et politique du criticus canadiensis, l'ouvrage dirige par Anton Wagner decrit l'exercice de son metier. A cet egard, la distance que le critique entretient avec les artistes varie beaucoup. Par simple solidarite culturelle, certains etaient d'avis, a l'epoque de la "mentalite de garnison", que la critique pure et dure etait acceptable si elle etait le fait de l'adjudicateur (7) d'un festival mais que, dans les journaux, il fallait avant tout encourager les productions locales, malgre leur amateurisme, plutot que les spectacles etrangers professionnels. Beaucoup plus tard, Herbert Whittaker disait toujours preferer encourager les artistes meritoires plutot que de fouetter les autres. Il recourait d'ailleurs a une ecriture "codee", assure que ses lecteurs fideles sauraient le lire entre les lignes. Praticien du theatre actif en meme temps que critique, aussi bien a Montreal qu'a Toronto, Whittaker est reste "plus proche de la scene que de la salle". Il lui est meme arrive de publier des critiques sur des pieces dont il avait signe les decors ou la mise en scene, en s'abstenant pudiquement de qualifier son propre travail, mais sans se gener pour estimer que le spectacle etait fort reussi et que meme l'adjudicateur l'avait souligne!
A l'autre extreme, on trouve Nathan Cohen, l'homme du recul par excellence, exigeant, provocant, engage, posant les questions qu'il estimait fondamentales sans se preoccuper des consequences, condamnant sans appel tout ce qu'il estimait frivole ou faux, mais multipliant les recommandations aux compagnies et interrogeant dans la foulee leurs politiques theatrales. Selon Don Rubin - citant la distinction faite par le critique anglais Kenneth Tynan entre un bon critique et un grand critique -, Cohen s'interessait autant a ce qui se passait dans le theatre de son temps qu'a ce qui ne s'y passait pas. Constamment honnete et curieux (on note qu'en 1960, il est alle voir quatre representations d'une compagnie chinoise de passage a Toronto, y consacrant trois critiques), Cohen fut considere par plusieurs comme un des meilleurs critiques au monde et, en tout cas, comme le premier vrai critique canadien. Ses articles arrivaient toujours comme "une tonne de briques". Impressionnes par celui qui donna son nom au Nathan Cohen Award decerne par l'Association canadienne des critiques de theatre, des confreres comme Jamie Portman et Brian Brennan ont ete longtemps reticents a endosser le titre de critiques, preferant celui de journalistes.
Mais Cohen ne fut pas le seul ni le premier de son genre. B. K. Sandwell, le plus influent avant lui - en 1910, il comptait 100 000 lecteurs, de Brockville a Quebec -, affirmait deja ne pas vouloir mesurer un succes a la reponse du public. Ennemi declare de la censure, ouvertement subjectif mais s'appuyant sur une esthetique claire et une grande erudition, il estimait plus utile de preceder que de suivre le gout du public, notant par exemple qu'un spectacle etait mauvais, mais que huit spectateurs avaient applaudi.
Meme si Ray Conlogue a, comme Whittaker, connu une certaine pratique du theatre alors meme qu'il etait critique - il ne se considere ni a l'interieur ni a l'exterieur du milieu theatral mais tout pres de celui-ci: alongside -, il est repute pour la severite de ses papiers. En 1990, avec son confrre Robert Crew du Toronto Star, il a ete epingle comme une des deux weird sisters de la critique torontoise. Le directeur artistique du Festival de Stratford, David William, a meme qualifie de pathologique le cas de Conlogue, recommandant a ce dernier d'aller chercher de l'aide (psychologique, s'entend).
Enfin, le livre dirige par Anton Wagner explore d'autres aspects du travail du critique qui meriteraient plus qu'une simple mention: les positions des uns et des autres a l'egard des courants marginaux (feminisme, theatre gai et lesbien, rituel ou postmoderne), le rapport avec la reflexion theorique et l'enseignement. Notons a cet egard que Don Rubin fut un des rares critiques actifs a enseigner cet art, et que Wagner et trois autres collaborateurs de l'ouvrage ont ete ses eleves.
C'est donc sur toute une tradition riche et meconnue que l'ouvrage dirige par Anton Wagner leve le voile. A travers elle, on comprend mieux les enjeux fondamentaux, non seulement du theatre canadien-anglais, mais aussi de toute une culture qui nous est proche. Soutenu par une recherche titanesque sur un corpus eparpille dans des milliers et des milliers d'articles, Establishing Our Boundaries est propre a donner une credibilite a un metier periodiquement bien malmene. En terminant la lecture de cet ouvrage stimulant, je ne puis que souhaiter pour le Quebec une etude semblable: qu'une cohorte de chercheurs dans un de nos departements d'etudes theatrales ou de litterature se penche sur le corpus de la critique theatrale quebecoise et qu'en attendant, l'ouvrage dirige par Anton Wagner fasse l'objet d'une traduction francaise.
1. Apres des etudes en sciences politiques, cette Ontarienne de naissance, attiree a Montreal par la vigueur de la culture francophone, y est restee pour relever le defi d'y promouvoir la culture anglophone.
2. Ray Conlogue, Impossible Nation : The Longing for Homeland in Canada and Quebec, Mercury, Stratford, 1996.
3. Hormis le numero 40 de Jeu (1986.3), entierement consacre a "La critique theatrale dans tous ses etats", seuls quelques articles traitent du sujet, dont le plus important est celui de Jean-Marc Larrue, "Theatre criticism in Quebec 1945-1985", dans Contemporary Canadian Theatre: New World Visions, dirige par Anton Wagner, Simon & Pierre, Toronto, 1985. L'article de Larrue se trouve aux pages 327 a 337. Mentionnons aussi "L'Association quebecoise des critiques de theatre" par Michel Vais, dans Canadian Theatre Review, no 57, hiver 1988.
4. Cet homme singulier qui, apres 51 ans de critique, ecrivit avoir vecu "la vie la plus heureuse qu'un homme peut vivre", a fait l'objet d'un premier article, "Le critique B. K. Sandwell du Montreal Herald durant la Belle Epoque, 1900-1914" par Anton Wagner, dans l'Annuaire theatral, no 13-14, printemps-automne 1993, p. 95-110.
5. En fait, jusqu'a aujourd'hui, les deux seules personnes ayant dirige Stratford sans avoir un passeport anglais sont d'origine quebecoise francophone. Il s'agit de Jean Gascon et de Richard Monette, qui en est l'actuel directeur artistique.
6. Je cite plusieurs autres exemples d'interventions de critiques dans differents pays dans l'article "Seoul ou est-ce? C'est ou l'horizon critique s'elargit", Jeu 85, 1997.4, p. 149-157.
7. Il s'agit de la personne, praticien chevronne ou critique, appelee a evaluer a haute voix devant le public chaque spectacle, lors d'un festival competitif.
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